est-ce que c’est jouable ?

atelier pogo

salomé genès, julia droga et mélina despretz - kokines

le 27 septembre de 15h à 17h

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atelier

Est-ce que c’est jouable ? est un atelier participatif entre fxmmes et personnes sexisé·es menant à une performance collective autour de la pratique du pogo. Appréhendé, rejoué et déconstruit, le pogo devient ici un outil d’inclusion et d’expression des corps et des voix en présence :
Lorsque des forces et des présences se rencontrent, des mécanismes inconscients de nos corps cherchent à s’y manifester : appréhension, résistance, protection, tendresse, vulnérabilité, puissance…Quelles relations de soin reste-t-il à inventer dans ces zones de contact et de friction ? Quelles formes de solidarité peuvent émerger là où nos corps s’entrechoquent, résistent ou chutent ensemble ?
Accompagnée en live par NEK au DJing, la session est conçue comme un rituel où sont transmis aux participant·es des techniques : ancrage, écoute de l’autre, réception, lâcher-prise, (re)poussée…
Dans l’immanence d’un présent à plusieurs, avec la joie comme principe actif, se célèbre — sans centre ni leadeur·euse — une invitation à la dépense, à l’engagement cathartique, où d’autres formes d’entraide et de résistance deviennent possibles.
À la fin de la session, un cercle de parole est proposé aux participant·e·s pour échanger sur l’expérience vécue.
Est-ce que c’est jouable ? est mené par Julia Droga, artiste-performeuse, et Salomé Genès, chorégraphe et dramaturge. Dans ce travail, elles s’attachent à la notion d’imprévisibilité comme moteur de création collective, en interrogeant la manière dont chaque corps vit, résiste et agit dans un espace commun.

Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles, service de la danse.

salomé genès

Salomé Genès est une artiste basée à Bruxelles, active dans les arts vivants et visuels. Formée au Inter-University Center for Dance Berlin (HZT-Berlin) et à l’ISAC (ARBA-ESA), elle travaille en tant que chorégraphe, dramaturge et performeuse. Depuis deux ans, elle développe des recherches-actions en danse en mobilisant différents médiums artistiques (dessin, vidéo, écriture) et engage une réflexion sur la chorégraphie comme possibilité de « faire événement ». Souvent en collaboration avec des artistes et des personnes non-danseur·se·s, elle cherche à faire émerger des gestes déjà présents dans les corps de chacun·e.
Depuis 2022, elle conduit une recherche artistique autour de la question « Qui rêve de quoi ? » et répond à une commande d’enfant dans le quartier d’Hauteville-Lisieux en Normandie. Elle coréalise avec Pien Van Grinsven le clip Paradis ou Enfer en collaboration avec le rappeur local Nicay, et présentent l’exposition Ça ne te regarde pas au cœur du quartier. Parallèlement, depuis 2018, elle collabore à de nombreuses créations scéniques en tant que dramaturge, chorégraphe, danseuse et choriste, présentées à La Raffinerie–Charleroi danse, au CNDC d’Angers et à Montévidéo–Marseille.

julia droga

Julia Droga est une artiste agissant dans le milieu de la performance en tant qu’autrice visuelle et sonore, formée à l’ERG (École de Recherche Graphique) en narration spéculative et récits expérimentaux, section installation-performance. Dans sa pratique, elle appréhende l’acte de performer comme une expérience relationnelle multiple, où la présence, le langage, le son et la voix deviennent des matières premières sensibles. Nourrie par des expériences urbaines volontairement chaotiques, elle interroge, dans ses performances, la notion de dualité et de confrontation en mettant en scène des rapports de force comme condition d’expression de soi. Active dans des associations à Bruxelles, elle développe depuis 2021 des programmes de recherche d’actions publiques (R.A.P.) : Comment faire émerger d’autres réalités de la ville avec celles et ceux qui la vivent ?
Elle présente ses performances dans des festivals en France et en Belgique, notamment au Palais de Tokyo à Paris, au festival (INTERFÉRENCES) au Centre Wallonie-Bruxelles, au OMTA Festival avec le comité culturel de Cultureghem, et à la Biennale (Pas si) Fragile ! au Studio Thor à Bruxelles.

nek

Mélina Despretz -Kokines navigue entre de nombreuses pratiques pour explorer la narration de manière sensitive et organique : dramaturgie, curation et performance sonore. Elle officie en tant que DJ sous le nom de NEK comme conductrice viscérale et disruptive de dancefloor. Avec athlétisme sonique elle explore des tissages musicaux cinématiques, texturés, groovés et aventureux. On la retrouve régulièrement sur les web-radios locales et elle est hôte et résidente à LYL Radio avec son show NEST.