jardinières* #10

Aldessa Georgiana Lincan est une militante féministe queer rom originaire de Roumanie. Elle est cofondatrice et directrice de la Romnja Feminist Library, une plateforme transnationale dirigée par des femmes queer roms qui se consacre à la promotion de la production de connaissances des femmes roms et à la construction d’une solidarité transfrontalière. Elle est titulaire d’un master en politique, genre et minorités, avec une thèse consacrée à l’organisation communautaire des femmes roms en Roumanie. Depuis plus de 12 ans, Aldessa travaille dans le domaine de l’organisation communautaire, de la défense des droits, de la recherche et des politiques avec et pour les femmes, les personnes queer et les jeunes roms, en Roumanie et au niveau européen, en concentrant ses efforts sur une approche féministe intersectionnelle et décoloniale de la justice systémique.

Aline Nyirahumure, née au Rwanda et élevée en Belgique depuis l’âge de dix ans, est active dans le secteur socioculturel depuis plus de quinze ans. Tout au long de sa carrière, elle a occupé divers postes, dont plus de douze ans à des fonctions de direction.

Pendant six ans, Aline a été directrice de Kuumba vzw – la Maison flamande-africaine, d’abord à Ixelles et maintenant à Anderlecht. Sous sa direction, Kuumba est devenue une organisation culturelle dynamique et un lieu de rencontre où des personnes d’horizons différents se réunissent autour de l’art, de la langue et du développement communautaire. Elle a élargi le réseau de l’organisation, renforcé son équipe, obtenu de nouvelles infrastructures et donné une plus grande visibilité aux voix et à la créativité de la diaspora africaine en Flandre. Kuumba continue de jouer un rôle essentiel en tant que pont entre les cultures flamande et africaine, en favorisant le dialogue interculturel et la compréhension mutuelle.

Depuis le 1er septembre, Aline relève un nouveau défi en tant que directrice générale de l’Internationaal Comité vzw (IC), une fédération qui soutient et rassemble les associations de migrants et interculturelles à travers la Flandre et Bruxelles. À ce titre, elle se concentre sur l’autonomisation, la participation et la représentation des diverses communautés au sein de la société.

Aline est une travailleuse sociale et une leader culturelle dévouée qui croit profondément au pouvoir des liens, de l’inclusion et de la créativité partagée. Son travail reflète son engagement de longue date à établir des ponts, non seulement entre les cultures, mais aussi entre les générations, les idées et les perspectives.

Ça fait quoi d’avoir envie de mourir ?
Est-ce que j’ai le droit ?
Et qui va me donner l’autorisation ?
Comment on fait pour s’acheter un cercueil quand on est pauvre ?
C’est quoi la bipolarité ?
C’est quoi les forces de l’ordre ?
C’est quoi l’ordre ?
Et pourquoi par la force ?
C’est quoi une Super Cigale ?
Est-ce que ma mère est une Super Cigale ?
Comment tu veux conduire une voiture quand tes pensées sont en excès de vitesse et vont plus vite que toi sur l’autoroute ?

Super Cigale est un stand up hors norme qui bousille le système
Il est hors de question de mourir seul⸱e et sous Alprazolam, Citalopram ou Lectopam
On va parodier les pubs qui nous incitent à faire mieux tous⸱tes seul⸱es et au plus vite et réfléchir ensemble à comment se soutenir dans ce moment intime et effrayant qu’est la mort.

Comédien⸱ne, metteur⸱e en scène : Julia Hernandez
Regard à la mise en scène : Laura Moreno
Créateur⸱rice sonore : Selma Raphard-Ayadi
Régie son : Barbara Juniot
Regard extérieur : Fanny Gelas-Mignon
Avec le soutien de : Emmanuel Hernandez
Soutiens : La Balsamine, La Villa Culture, Centre Culturel Bruegel, Le Cocq’Arts Festival, Le Crazy Circle, La Vieille Chéchette, Le Boom Café, La Maison Poème, Le Centre Culturel de Chênée, Le Centre des Arts Scéniques, Le Vaisseau Mère

Pour cet événement , nous aurons la joie d’accueillir Kadia Doumbouya en cuisine.

Voici quelques mots sur sa démarche « Utiliser la nourriture comme médium me permet de reconnecter le quotidien au sacré. Cuisiner évoque des souvenirs, des émotions et des gestes ancestraux. À travers cela, je partage une forme d’intimité collective. Ce n’est pas seulement une question de goût, mais aussi de présence, d’attention et de transmission. Je souhaite créer un espace où l’hospitalité devient un langage artistique, où un repas partagé peut porter à la fois un héritage et une ouverture vers de nouvelles possibilités. »